Production écrite: thème “enfant de tous les pays” – 9ème année
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Production écrite du thème “enfant de tous les pays”. Production écrite de moule 1 Français 9ème année production écrite 9ème module 1 avec correction

Sujet n1
Tu viens de connaître un garçon sans famille, sans domicile, qui vit dans la rue. Tu
as essayé de lui venir en aide pour être en forme et mieux se porter. Raconte en
insérant dans ton récit un dialogue et un passage descriptif.
Production écrite
C’est l’été finissant. Tout le monde se hâte dans la rue et vaque à ses
occupations. L’air est léger, une ambiance de vacances, je fais partie de ces passants
qui profitent de ces derniers jours de l’été pour déambuler dans la ville et me
rendre dans une librairie afin de choisir quelques livres parascolaires. Beaucoup de
monde dans les rues aux terrasses des cafés. On sent une joie de vivre, un besoin
de goûter cette après-midi d’été et de se détendre. l’approche enfin de mon but : la
librairie, Soudain, une vision étrange sur le trottoir !
Un être est assis sur le sol, la tête en bas, comme terrassé par la misère, le
désarroi le plus total. Un garçon est installé sur le trottoir, adossé à un caddie
rempli de déchets.
Qu’a-t-il encore d’humain ? Plus d’expression |! Plus de visage ! Plus de regard ! Il a
l’air de dormir et de s’effacer peu à peu. Ses jambes à demi dénudées dans son
pantalon laissent voir des ulcères rougeâtres. Ses pieds chaussés de sandales ne
sont plus ceux d’un humain, Les ongles démesurément longs et sales. Il semble ne
plus faire partie de notre monde.
J’ai vraiment l’impression d’être retournée au Moyen Age, dans un monde où
règnent des Inégalités criantes, la misère la plus totale. J’ai vraiment l’impression
d’être devant une scène qui appartient à une autre époque. Soudain, une voix bien
distincte, un regard, un visage, une envie de communiquer et de partager. Les gens
passent, indifférents, pressés et gênés. La vision est dérangeante : comment ne le
serait-elle pas ? C’est la confrontation de deux mondes parallèles qui s’ignorent. Je
n’ose même pas, moi aussi, le déranger, alors qu’il semble dormir. Et je me rends
dans la librairie où je passe un long moment à choisir mes livres.
De retour dans la rue, le pauvre est toujours là : il s’est réveillé et je vois qu’il
tient, dans ses grosses mains quelques menues piécettes. Je suis resté ahuri, puis au
bout d’un moment je me dirige vers le petit enfant. Je dépose, alors, dans le creux
de sa main une pièce deux dinars. Le pauvre se redresse, me regarde, retrouve son
humanité et prononce bien distinctement quelques mots :
_« Dieu vous le rendra.
Tu habites ne: ce moment? me demandé je.
Je suis vu ici depuis quelques jours chercher du travail. Là-bas, à la
campagne, il n’y a rien. J’ai sillonné des centaines de kilomètres. Je loge
dans les jardins avec deux garçons de mon âge.
Ne t’inquiètes pas, on va trouver une solution. je vais te ramener à
l’assistance sociale.
Tu sais, les gens ne sont pas tous les mêmes, il yÿ a ceux qui sont
compréhensifs et d’autres qui adoptent des attitudes agressifs. Je souffre. Je
suis fatigué. L’assistance sociale ! Ça n’avancera à rien, » pleurniche le
pauvre avec souffrance.
En ce moment, les mots qui me sont fournis, perte, peine, chagrin, deuil et
traumatisme, ne me semblent jamais capables d’exprimer précisément ce qui me
ravage.
C’est surement des gens ignorants, qui ne savent pas que les temps ont
changé et que l’entraide est une responsabilité humaine, objecté je.
J’ai faim et je suis malade … mais ici on me chasse de partout et on me dit
que je suis un voleur, Il y a trop de pauvres maintenant sur les routes !
réplique le garçon.
En tout cas, il faut avoir une vie saine, c’est à dire être en forme et mieux se
porter. Avoir une alimentation propre et équilibrée aussi t’aide à se
préserver et lutter contre les maladies, expliqué je.
D’accord, je t’accompagnerais pour l’assistance sociale. Je remercie Dieu
d’avoir un homme serviable et VERT toi » me confirme l’enfant.
Enfin, j’accompagne le pave garçon pour son nouvel endroit l’assistance sociale.
e
«Adieu mon-ami, nos routes se recroiseront un jour ! » m’exprime le gamin
avec des yeux larmoyants.
Quelle journée ! Je viens de vivre une scène digne d’une époque lointaine, une
scène d’une grande violence. Toute la misère du monde dans un seul être et tout
autour, un gouffre d’indifférence et d’insouciance. C’est aujourd’hui que j’ai appris
qu’un véritable pauvre n’est pas celui qui est privé de biens matériels, mais c’est
celui qui est privé d’amour.
Module d’apprentissage n° 1 : Enfants de tous les pays
Décrire l’état d’un enfant qui souffre
C’était un enfant de mon âge au teint terne et maladif et au visage hagard. Ses yeux larmoyants étaient sombres, couleur de métal, et avaient un regard évasif qui traduisait une mélancolie accablante. Il poussait de profonds soupirs à fendre le cœur le plus dur des humains, sans dire un mot pour exprimer sa souffrance et son calvaire. Son état déplorable témoignait de l’atrocité d’un choc, d’un revers ou d’un bouleversement.
Les paroles d’un enfant qui souffre
A/ De la pauvreté :
Je suis orphelin ; j’ai perdu mes parents à l’âge de huit ans. Et depuis, je suis dans des transes mortelles. Leur mort est un événement funeste qui m’a désaxé et m’a plongé dans un grand désarroi. Le monde est devenu pour moi gris et hostile. Le poids accablant de cet événement m’a rendu aussi malheureux que désespéré, et rien ne pourrait alléger ma peine et mon calvaire.
Mon beau-père n’était qu’un bourreau qui se plaît à me rudoyer, me mépriser et m’humilier sans aucune pitié ni miséricorde.
La vie est tellement injuste et si odieuse qu’elle m’a tourné le dos et qu’elle m’a abandonné à un sort affreux. Je souffre non seulement de la solitude mais aussi de la faim qui me torture. J’ai toujours le ventre creux et j’ai dû affronter seul le froid glacial de l’hiver, la chaleur étouffante et le soleil brûlant de l’été.
B/ Du divorce de ses parents :
Le divorce de mes parents a été un choc pour moi, un événement bouleversant auquel je ne m’attendais pas. Il m’a désaxé et m’a plongé dans un désarroi interminable et j’en souffre.
Victime de leur séparation, j’ai dû supporter le comportement agressif de mon beau-père qui n’est qu’un bourreau qui se plaît à me rudoyer, me mépriser, me faire subir toutes les humiliations et à me faire vivre d’effroyables scènes de torture. C’est un vrai monstre, un homme brutal, grossier et sans pitié. Ma vie en sa présence est devenue insupportable et notre maison est devenue pour moi un enfer et un bagne épouvantables et horribles.
C/ Du refus et des moqueries de ses camarades :
Mes camarades ne cessent d’être hostiles et agressifs envers moi. Je suis victime de rejet et d’harcèlement. Ils me montrent une figure des plus maussades, se moquent de moi pour tout et pour rien et refusent de m’accepter parmi eux. Leurs moqueries et leur comportement malveillant et querelleur à mon égard me causent d’affreuses blessures, me tourmentent et me torturent au point que je deviens terriblement pessimiste et que le monde est devenu pour moi comme un tunnel dont je ne vois pas la sortie.
Des paroles compatissantes pour réconforter un enfant en difficulté
Si tu as besoin de faire une révélation, confie-moi ton secret et sois sûr que je suis là pour t’écouter en toute confidentialité et pour t’aider.
Sache que dans l’existence, il y a toujours une lueur d’espoir et une raison de vivre. Au cœur de nos bouleversements, la vie nous réserve toujours un coin de bonheur. Il faut être optimiste, contourner les tribulations, défier le destin et avoir à la fois de la détermination et de la persévérance afin de surmonter tous les obstacles et vaincre les situations précaires.
Sois courageux. Avec de la patience et de l’espoir, tu arriveras certainement à retrouver ton équilibre et à mener une vie normale. Il est vrai de dire : « Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre » et « Ne perds jamais espoir. Lorsque le soleil se couche, les étoiles apparaissent. »
Sujet 2: Récit intégrant un dialogue
Je me souviens encore du premier jour quand le camion de déménagement s’arrêta devant la maison d’en face de chez nous. C’était une nouvelle famille qui vint s’installer dans notre quartier. Dès ce jour-là, je nouai une amitié avec Ahmed, le fils aîné de cette famille. Celui-ci n’était pas un garçon comme les autres. Chez lui, il manquait de chaleur familiale et de quiétude. Mon nouvel ami vivait avec sa mère, une caissière dans un supermarché, son petit frère, âgé de deux ans et son père. En réalité, ce n’était pas son père. C’était son beau-père.
Il avait un mauvais caractère. Il était toujours furieux et mécontent. Cet homme maltraitait le jeune garçon, sans pitié. Le malheureux adolescent souffrait sans cesse. Un jour, il eut la visite de l’assistante sociale qui venait faire une enquête sur les conditions de vie de cet enfant et beaucoup d’autres ayant des troubles psychologiques. J’en étais sûr que c’était la directrice qui était derrière cette visite inattendue pour ces élèves.
Elle le trouva assis au seuil de la porte. Alors, elle lui posa quelques questions :
« Bonjour Ahmed, n’as-tu pas école aujourd’hui ? » lui interrogea-t-elle.
« Si madame, mais je ne peux pas m’y rendre car j’ai mal au genou », répondit le pauvre enfant d’un ton mélancolique.
En le voyant souffrant, elle s’approcha de lui et jeta un regard sur sa blessure. À sa surprise, elle vit des lésions. Terrifiée, elle s’écria en se demandant :
« Qui t’a fait ça ? »
Les yeux larmoyants, il hésita un peu avant de répondre. Puis, il lui avoua :
« C’est Jill, mon beau-père qui ne cesse de me rouer de coups et me frappe à plusieurs reprises.
Est-ce que ta maman est au courant que son mari te maltraite souvent ? » le questionna la dame, affolée et désolée.
« Ma maman ! La pauvre est aussi battue si elle intervient », expliqua Ahmed en soupirant.
« Ne t’inquiète pas. On va prendre toutes les mesures nécessaires pour arrêter tout ce désordre », annonça-t-elle d’un ton ferme et menaçant.
Depuis ce jour-là, des nouvelles se répandirent concernant le divorce de la mère d’Ahmed et la prison de son mari égoïste et cruel.
Quel soulagement !
Sujet 3: Rédiger un récit intégrant un dialogue
Sujet :
L’un de tes camarades de classe a changé de comportement. Il ne s’intéresse plus à ses études et commence à s’absenter régulièrement. Tu as décidé de l’aborder pour lui venir en aide.
Raconte ce qui s’est passé en imaginant le dialogue qui s’est déroulé entre vous deux et en exprimant tes sentiments.
J’ai un camarade qui s’appelle Salim. C’est un enfant prodige d’une assiduité et d’une courtoisie si remarquables qu’il décroche toujours la première place et qu’il suscite le respect et l’amour des professeurs. C’est un garçon si ambitieux et si affable qu’il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit de précis.
Mais, depuis un mois, je remarquai que son comportement avait complètement changé. Ce n’était plus le gamin gai et dynamique qui amusait ses camarades avec ses blagues drôles ni l’élève sérieux et attentif. Mais il était devenu quelqu’un d’autre, rêveur, pensif et il commença à s’absenter régulièrement. Ce comportement étrange attira mon attention et puisque les peines qu’éprouvent nos camarades nous affectent davantage que celles que nous éprouvons, je ne pus rester impassible et je décidai de l’aborder.
Un matin, pendant la récréation, je l’aperçus assis dans un coin de la cour seul, évitant tout contact avec les autres. Il paraissait soucieux comme s’il avait un lourd fardeau sur les épaules. Je m’approchai de lui et je découvris un visage blême et cendré, deux yeux larmoyants et un regard évasif qui traduisait une morosité affreuse. D’une voix ponctuée de compassion, je lui dis :
« Pourquoi es-tu si affligé cher camarade ? »
Il me regarda puis poussa un profond soupir avant de dire d’un ton amer à fendre l’âme :
« Ce n’est rien, j’ai juste quelques problèmes à la maison. »
« Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un simple problème, répliquai-je, confie-moi ton secret peut-être je pourrais t’aider. »
Il se plongea dans un silence aussi mystérieux que ténébreux qui m’émut. Une boule de tristesse et d’angoisse enfla dans sa gorge et il ne pouvait plus émettre le moindre son. Puis, il bredouilla d’un air triste :
« Mon père est gravement malade. Il a été hospitalisé et j’ai dû le remplacer afin de gagner de l’argent qui puisse nous aider, ma famille et moi, à survivre. »
« Mais pourquoi tu ne nous as rien dit ? lui demandai-je, nos camarades et moi aurions pu t’aider. »
« Je n’ai pas voulu vous déranger, répondit-il. »
« Tu as tort de penser ainsi, nous sommes tes camarades et nous ne t’abandonnerons jamais, affirmai-je avec un ton rassurant, ne te fais plus de soucis et à partir de maintenant tu vas arrêter de travailler et sois courageux et optimiste et surtout aie confiance en moi. »
« Ce n’est pas aussi facile que tu le penses cher camarade. La tâche qui m’a été accordée est accablante et j’en souffre, avoua Salim avec beaucoup de chagrin. »
« Je t’assure que tout s’arrangera bientôt. Il faut défier le destin et avoir beaucoup de patience et de détermination et surtout, il ne faut pas que tu perdes l’espoir, insistai-je en lui tapant amicalement sur les épaules. »
« Je vais essayer et j’espère que j’y arriverai. »
Dès lors, j’allai raconter son histoire à nos camarades qui étaient tous émus et nous décidâmes de faire une collecte. Et à la maison, j’informai mon père, un homme aussi altruiste que généreux, de la situation de Salim et sans hésitation, il se chargea des soins de son père.
Le lendemain, notre camarade reçut une grande somme d’argent qu’il donna à sa mère. Quant à la santé de son père, elle commença à s’améliorer peu à peu.
Suite à notre aide qui avait allégé ses peines et plein de reconnaissance, Salim nous remercia. Il redevint enjoué et son visage exprimait une félicité sans mélange et dans l’euphorie de notre soutien, il ne songeait plus aux pénibles tâches de l’avenir.
Sujet n4
En traversant la grande place du village, tu as vu un enfant qui déchargeait une camionnette. Très ému, tu as décidé de lui parler.
Raconte ce qui s’est passé en imaginant le dialogue qui s’est déroulé entre vous deux et en exprimant tes sentiments.
Je ne pourrais jamais effacer de ma petite mémoire de jeune collégien une scène touchante à laquelle j’ai assisté et qui témoigne de l’injustice et de la cruauté de la vie.
C’était par une très froide matinée hivernale que j’étais chargé de faire des courses pour ma mère. Chemin faisant, je fredonnais les paroles de ma chanson préférée. Ceci pourrait me réchauffer en cette journée glaciale.
En arrivant à la grande place du village, une personne attira mon attention.
C’était un petit garçon qui pourrait avoir sept ou huit ans. Il avait le teint terne et maladif, sa silhouette était très maigre et ses vêtements n’étaient que de pauvres haillons : un tricot en laine ample et aux manches trop longues, un pantalon bleu troué qui laissait pénétrer le froid glacial de l’hiver très rude cette année-là.
J’avais le cœur serré et un fort sentiment d’affliction m’envahissait en voyant ce pauvre gamin décharger une camionnette avec des mains endurcies et pleines d’engelures.
Alors, sans être impassible, je décidai de l’aborder. Je m’approchai de lui en disant avec une voix ponctuée de douceur et de compassion :
« Bonjour petit bonhomme. »
Surpris et effrayé à la fois, il murmura :
« Bonjour, qu’est-ce que tu veux ? »
« N’aie pas peur, le rassurai-je d’un ton amical, je veux simplement t’aider. »
« M’aider ! s’exclama-t-il, personne dans ce monde ne m’a jamais aidé. Il y a seulement des personnes égoïstes, barbares et hargneuses qui m’entourent. Elles ne me veulent que du mal. »
« Pourquoi tant de chagrin et tant de désespoir, petit gamin ? Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui t’oblige à travailler ? » lui demandai-je poussé à la fois par ma curiosité et ma pitié.
Quand je lui demandai la raison de son comportement, il se plongea dans un silence aussi mystérieux que ténébreux qui m’émut. Une boule de tristesse et d’angoisse enfla dans sa gorge et il ne pouvait plus émettre le moindre son. Puis, il bredouilla d’un ton amer :
« C’est la vie odieuse qui m’a tourné le dos et m’a abandonné pour un sort affreux. »
« Tu n’as pas de famille ? » Interrogeai-je, le cœur affligé.
Il blêmit, son visage trahissait instantanément ses émotions, ses lèvres se pinçaient, ses yeux s’agrandissaient, son regard s’assombrissait et cela suffisait à bouleverser ses traits et à l’affubler d’un masque 1 .tragique où se mêlaient étrangement la peur et la haine. Puis, il me regarda d’un air triste, me fixa avec ses yeux larmoyants et répliqua en poussant des soupirs à déchirer le cœur des plus durs des humains :
« Mes parents sont morts dans un accident, quand j’avais quatre ans, et depuis je vivais dans la rue. »
« Pourquoi ne vis-tu pas dans l’orphelinat ? » questionnai-je tout étonné.
« Je ne sais rien du tout. Personne ne s’est chargé de moi et je n’ai pas de famille, je vis dans la rue. Je ballotte d’un lieu à un autre sans aucun soutien, révéla le misérable gamin d’une voix nasillarde et les larmes aux yeux. »
Je m’apitoyai sur ce malheureux orphelin et je ressentis une affreuse hostilité envers la société injuste et inexorable et je pris la décision de l’aider parce qu’il n’avait commis aucun crime pour qu’il soit privé de ses droits d’enfants.
Alors, je lui tapai affectueusement sur les épaules en disant :
« Ne t’inquiète pas, je vais t’aider et tu verras que tout ira bien. »
Suite à notre discussion, son visage commença à exprimer une félicité sans mélange. Mes paroles compatissantes ont pu alléger ses peines et dans l’euphorie de mon aide, il ne songeait plus aux pénibles tâches du lendemain, il souriait d’un air jovial me regarda avec des yeux pleins de reconnaissance sans dire un mot.
Je quittai le gamin et de retour à la maison, je racontai son histoire à mon père. Lui, qui est connu par son altruisme et sa compassion, décida, sans la moindre hésitation de lui venir en aide.
Ainsi fut fait, mon père m’accompagna vers la grande place où nous trouvâmes l’enfant assis contre le mur. Il pleurait à fendre l’âme. Surpris de notre présence, il se leva et nous salua. Mon père lui expliqua ce qu’il allait faire. Puis, tous les trois allâmes à une association caritative dont le directeur est un ami à mon père. Celui-ci l’y inscrit et l’orphelin ne vit plus dans la rue.
Très ému, le gosse nous remercia. Nous quittâmes le lieu tout en lui promettant de lui rendre visite de temps à autre. Des années passèrent, l’enfant grandit et devint médecin grâce à sa volonté et son labeur.
				


